Les cosmétiques bio contiennent un maximum d’ingrédients d’origine naturelle et végétale et sont exempts de nombreuses substances jugées indésirables, voire dangereuses (phénoxyéthanols, silicones, parabens…). Quant aux procédés de fabrication, ils sont évidemment plus respectueux de l’environnement.

Cosmétique : « Toute préparation non médicamenteuse destinée au soin du corps, à la toilette et à la beauté. »

La composition d’un cosmétique bio

Les produits cosmétiques bio sont composés :

  • d’excipients, qui donnent leur texture aux produits (huiles et beurres végétaux comme le karité, le jojoba, l’amande douce, la noix de coco…) et servent de support aux principes actifs,
  • de principes actifs, qui sont la clé de l’efficacité des produits (argiles, huiles essentielles, minéraux, hydrolats…) et qui diffèrent selon l’effet recherché (nourrir, raffermir, apaiser…) ; en bio, les principes actifs représentent la majorité du produit, contre parfois moins de 1 % en conventionnel,
  • d’additifs naturels comme les colorants (pigments végétaux ou minéraux), les gélifiants (gommes naturelles, algues…) ou encore les parfums (huiles essentielles, hydrolats…).

Les ingrédients interdits en bio

De nombreux ingrédients autorisés par la réglementation européenne sur les cosmétiques sont issus de la pétrochimie, donc interdits par les cahiers des charges naturels et bio :

  • les parabens, qui sont des conservateurs synthétiques,
  • le phénoxyéthanol, qui est un conservateur et un solvant,
  • le butylhydroxytoluène (BHT), qui est un antioxydant synthétique,
  • le polyéthylèneglycol (PEG), qui est un humectant et un tensioactif,
  • l’éthylènediaminetétraacétique (EDTA), qui est un conservateur et un séquestrant,
  • le silicone, qui est un composant de synthèse polyvalent.

« On trouve autant de plastique sous forme solide dans l’emballage d’un produit conventionnel que sous forme liquide dans les ingrédients », explique Sandrine, responsable du rayon non alimentaire de Sargé. « Les silicones et autres tensioactifs issus de la pétrochimie créent du poids et de la matière, mais n’ont aucun intérêt cosmétique, à part étouffer la peau. Leur production ne coûte « rien » et le produit fini est vendu aussi cher que s’il contenait des matières nobles. »

Chez Biocoop, nous allons encore plus loin en refusant certains sulfates comme l’ammonium lauryl sulfate (ALS) et le sodium lauryl sulfate (SLS), deux tensioactifs potentiellement irritants et perturbateurs endocriniens. Nous leur préférons des tensioactifs et des émulsifiants naturels : extraits d’avoine, de coco, de tournesol…

Les cosmétiques bio disponibles au Mans

1 2 3 4 5 6