En avril dernier, les terres cultivĂ©es françaises ont souffert d’un Ă©pisode de gel historique et des hectares entiers ont Ă©tĂ© touchĂ©s :
- arboricultures :
- fruits Ă noyaux : pĂȘches, abricots, nectarines, prunes et cerises
- poires et pommes (impact prĂ©vu jusqu’en fĂ©vrier 2022)
- vignes
- grandes cultures : céréales, oléagineux et protéagineux
đĄ D’aprĂšs les premiers bilans, la moitiĂ© des arbres fruitiers français est concernĂ©e et on parle de calamitĂ© agricole.
Cet Ă©pisode de gel a Ă©tĂ© d’une extrĂȘme violence, d’autant que les tempĂ©ratures anormalement clĂ©mentes (voire estivales…) du mois prĂ©cĂ©dent, avec des records de chaleur dans certaines rĂ©gions, ont entraĂźnĂ© des bourgeonnements prĂ©coces.
Régions touchées
Le gel a touché 10 régions sur 13 :
- la Provence est durement atteinte,
- le Sud-Est enregistre une destruction de 60 Ă 70% de sa production d’abricots, de 80% de ses cerises et de 70 Ă 80% de ses pĂȘches,
- le Sud-Ouest perd 80% de ses prunes.
Anticipation des pertes
AprĂšs l’impact du gel, les fruits qui ont survĂ©cu ont souffert des fortes pluies du mois de mai.
Il faudra encore un peu de recul pour Ă©valuer les pertes supplĂ©mentaires et les Ă©ventuelles baisses de prix des lĂ©gumes, non impactĂ©s par la grĂȘle.
Assouplissement de l’agrĂ©age
Ce n’est pas une surprise : le gel a eu un impact sur l’aspect visuel des fruits.
Nous sommes extrĂȘmement reconnaissants envers les producteurs et productrices qui ont veillĂ© des nuits entiĂšres pour essayer de sauver leurs rĂ©coltes et nous fournir de beaux fruits et lĂ©gumes.
Pour continuer de les soutenir, nous assouplissons nos critĂšres de sĂ©lection et nous acceptons des fruits et lĂ©gumes avec de petits dĂ©fauts dâapparence qui nâaltĂšrent en rien la qualitĂ©.
đĄ Ă noter : contrairement Ă dâautres pratiques courantes, le rĂ©seau Biocoop sâen tient Ă des « prix solidaires plafonnĂ©s » pour ne pas abuser de la raretĂ© conjoncturelle de certains fruits et lĂ©gumes !