« DLC » et « DDM » : comment savoir si un produit est encore bon ?

Toute denrée alimentaire vendue dans un conditionnement (c’est-à-dire préemballée) doit informer les consommateurs et consommatrices de son délai de consommation, c’est pourquoi la date limite de consommation (DLC) et la date de durabilité minimale (DDM) font partie des mentions obligatoires à indiquer sur l’emballage.

Il existe néanmoins de nombreuses idées reçues à propos de ces dates de consommation qui, souvent mal comprises, seraient responsables de 20% du gaspillage alimentaire dans les foyers.

DLC : date limite de consommation (impérative)

💡 La DLC est la date limite au-delà de laquelle la denrée alimentaire peut présenter un danger immédiat pour la santé des consommateurs et consommatrices.

Elle est indiquée par la mention « à consommer jusqu’au… » suivie du jour, du mois et de l’année de péremption. Il est capital de respecter la chaîne du froid et les conseils de conservation inscrits sur l’emballage du produit.

Quels sont les produits concernés par la DLC ?

La DLC concerne toutes les denrées alimentaires microbiologiquement très périssables et il est indispensable de la respecter :

  • la viande et le poisson frais, la charcuterie et les produits de la mer,
  • les œufs, les produits transformés qui contiennent des œufs, de la viande ou du poisson,
  • les desserts lactés, la crème fraîche, le beurre et le lait frais,
  • les jus de fruits frais, les plats préparés frais…

DDM : date de durabilité minimale (indicative)

💡 La DDM est la date au-delà de laquelle les qualités organoleptiques, physiques, nutritives et gustatives de la denrée alimentaire ne sont plus garanties.

Précédemment appelée date limite d’utilisation optimale (DLUO), elle est indiquée par la mention « à consommer de préférence avant le… » suivie du jour, du mois et de l’année.

Quels sont les produits concernés par la DDM ?

La DDM concerne les denrées alimentaires peu périssables et est apposée sur des produits de type :

  • les produits secs, stérilisés, lyophilisés et déshydratés (conserves, biscuits secs…),
  • les produits non secs mais qui peuvent être conservés longtemps avant ouverture (purées, compotes, sauces…) ; une fois ouverts, il est indispensable de respecter la DDM s’il y en a une.

Faire confiance à ses sens

En Norvège, l’industrie des produits laitiers a changé la sémantique de ses DDM en proposant d’apposer à la suite de la mention « à consommer de préférence avant » la formule « mais toujours bon après ».

Les consommateurs et consommatrices sont ainsi sensibilisé·es et invité·es à réfléchir à la qualité du produit : observer, goûter et sentir au lieu de jeter un produit devrait devenir une habitude universelle permettant de limiter le gaspillage alimentaire au sein des foyers français !